mar
23
2017

Philippe Nzobonariba dénonce l’influence étrangère dans la politique burundaise

Le Porte-parole du gouvernement  du Burundi, Philippe Nzobonariba n’est pas allé par quatre chemins. Il a dénoncé l’influence des pays étrangers dans la politique du Burundi. Il a pointé du doigt accusateur la Belgique, la France et le Rwanda qui  s’ingèrent dans la crise burundaise pour convaincre les autres pays à comploter contre le Burundi. « La Belgique, en sa qualité d’ancienne puissance coloniale et son grand allié la France, influencent les autres pays de l’Union Européenne pour prendre des sanctions contre le Burundi ; et le Rwanda reçoit des financements pour accueillir les réfugiés burundais », a martelé le porte-parole Nzobonariba, à l’occasion d’une émission publique des porte-paroles des institutions de la République au Chef-lieu de la Province de Makamba. 

« Ces pays ne veulent pas que les Burundais prennent en main leur destinée », a-t-il poursuivi. Ces mêmes pays, selon Nzobonariba, ont usé de leur influence pour que le facilitateur dans le dialogue interburundais : l’ancien Président tanzanien Benjamin Mkapa, invite dans les négociations, les opposants que Bujumbura qualifie de fauteurs des troubles, ce qui a empêché les délégués du gouvernement d’y participer !

Le porte-parole Nzobanariba a  profité de l’occasion pour  justifier l’absence des députés burundais dans les travaux de la dernière Assemblée Législative des Etats de l’Afrique de l’Est (The East African Legislative Assembly -EALA) tenue à Kigali. Il a qualifié de suicidaire leur présence à Kigali. ″En somme, le Burundi n’est pas prêt à céder d’un iota à n’importe quelle pression, et peut payer à n’importe quel prix, au nom de sa souveraineté″, a bel et bien souligné   le Porte-parole Philippe Nzobonariba.

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