mai
05
2015

Burundi: les médias dans le collimateur du régime

Après l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat le samedi 25 avril, de violents heurts ont éclaté à Bujumbura, capitale du Burundi, faisant au cours des dix derniers jours 12 morts et des dizaines de blessés. Le bilan de la seule journée du 4 mai est de 4 morts et 45 blessés.

Comme d’autres acteurs de la société civile, les médias burundais ont été particulièrement visés à la suite de cette décision : émissions suspendues, Maison de la Presse fermée, radios empêchées d’émettre et journalistes harcelés… Le gouvernement verrouille l’information pour éviter la contestation. Les responsables des principaux médias et des organisations professionnelles des médias sont unanimes : depuis l’annonce de cette candidature,  les libertés d’informer et de s’exprimer ont été  gravement mises à mal au Burundi.  A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, ils ont tenu à rappeler que « tous les journalistes ont le droit de faire leur métier », qu’ils travaillent pour les médias publics ou privés. 

Cette synthèse vidéo d'une semaine médiatique particulièrement sombre a été réalisée par la Télé Renaissance et l'Union Burundaise des Journalistes (UBJ) à l'occasion de la conférence de presse "Les médias burundais dans le collimateur du régime" organisé le 5 mai 2015 à Bruxelles par RSF, FIJ, CPJ, Panos Europe, Panos Grands Lacs, VITA et Radio Netherlands. 

 

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