Réfugiés burundais : des risques sécuritaires et fonciers pour la région
Depuis l’investiture de Pierre Nkurunziza comme candidat à l’élection présidentielle du parti CNDD-FDD le 25 avril dernier, le Burundi connait une spirale de violences caractérisées notamment par la tentative de renversement du pouvoir, la fermeture voire la destruction des médias privés, les manifestations souvent violemment réprimées, les enlèvements, les arrestations et les assassinats des manifestants de tous bords. Ce lot de violences a obligé près de 180 000 Burundais (selon les chiffres du 30 juillet de l’UNHCR) à s’exiler principalement dans trois pays voisins : à savoir la RDC, le Rwanda et la Tanzanie...
Cette analyse est proposée par Paterne Murhula Batumike. Il est avocat au Barreau de Bukavu et Doctorant en Droit à l’université d’Anvers. Ses recherches portent sur la gestion du contentieux électoral en Afrique des Grands Lacs. L'analyse a été rédigée dans le cadre des travaux de recherche du GRIP à Bruxelles.