Les présumés putschistes dans un « emprisonnement sans titre »
Ce mercredi, la police a utilisé la force pour obliger les 28 présumés putschistes à entrer dans des cellules qui les séparent d’autres prisonniers dans la prison centrale de Gitega au centre du Burundi. Ces cellules sont au nombre de sept et logent chacune quatre prisonniers. Les défenseurs des droits humains et la section des droits de l’homme de la Mission Electorale des Nations Unies au Burundi MENUB n’ont pas eu accès au bâtiment de la prison tout comme les avocats de la défense. Maître Fabien SEGATWA parle d’un emprisonnement « sans titre ». Selon le code de procédure pénale, un détenu doit être présenté devant un juge quinze jours après son arrestation pour confirmation de la détention, chose qui n’a pas été fait depuis 5 mois.
Ecoutez plutôt Me Segatwa.
Eloge Willy Kaneza