A la veille de la fête de Noël, tout indique que cette année à Bujumbura, cette célébration ne se fêtera pas comme celle des années dernières. Auparavant, les rues étaient inondées de vendeurs ambulants, sapins de noël artificiels à la main. Actuellement, on les compte sur les doigts de la main. D’ailleurs, certains d’entre eux avouent qu’ils ont eu «la marchandise» tardivement puisqu’il n’y a seulement qu’une semaine qu’ils ont commencé à sillonner les rues de la capitale. «Avant, nous avons plusieurs fournisseurs mais cette année nous en avons eu seulement deux», regrette un des vendeurs. Ils avouent avoir du mal à écouler leurs produits. Vendre un seul sapin est devenu un exploit suite à la rareté de la clientèle. « L’année dernière, je pouvais vendre deux à trois sapins par jour. Aujourd’hui, je peine à vendre un seul».

Le reportage de Lise Nkurunziza et Martine Nzeyimana