Selon les experts mandatés par l’ONU : « On ne peut pas affirmer que la situation est explosive ».
Après une visite de huit jours, les experts indépendants chargés par l’ONU d’enquêter sur les violations des droits de l’homme ont terminé leur mission au Burundi ce mardi 8 mars.
Lors d’une conférence de presse, ces experts ont confirmé qu’ils ont constaté, à travers les discussions, qu’il y a eu des assassinats extrajudiaires, des cas de torture et des enlèvements.
Ces experts considèrent aussi que l’impunité doit être bannie au Burundi pour éviter des crises répétitives.
Au cours de leur visite, les experts indépendants des droits de l’homme ont rencontré notamment des membres du gouvernement burundais, de la société civile, des journalistes, des victimes, des acteurs politiques ainsi que les présumés putschistes détenus dans la prison centrale de Gitega au centre du Burundi.
Selon Maya Sahli Fadel, la rapporteuse spéciale de l’Union Africaine sur les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées et les migrants en Afrique, le Burundi est à la croisée des chemins.
Elle estime qu’un dialogue inclusif s’impose pour éviter à ce pays de replonger dans de violences interminables.
Eloge Willy Kaneza