Ce vendredi, le collectif des survivants et victimes des massacres contre les hutu en 1972 commémorent le 44 triste anniversaire de ces tueries.

Selon Fréderic Nzeyimana, coordinateur international de ce collectif ces massacres constituent sans doute un génocide.

« Il y a trois critères bien précis  qui caractérisent hors de tout doute un génocide classique.

Il ya d’abord la planification, critère ethnique  et l’utilisation des institutions étatiques comme l’armée » précise Mr Nzeyimana.

Ce collectif demande aux autorités burundaises de reconnaitre officiellement les tueries de 1972 comme un génocide et de proclamer fériée la journée du 29 avril.

Il demande également des terrains pour y ériger un mémorial national et des monuments provinciaux.

«  Nous lançons un cris d’appel au parlement et gouvernement du Burundi pour qu’ils reconnaissent juridiquement que les massacres de 1972 sont un génocide. Nous aimerions que le Gouvernement du Burundi nous accorde un site où nous pouvons ériger un mémorial et des monuments dans chacune des provinces »  a lancé François Xavier Nsabimana, le coordinateur régional du collectif des survivants et victimes des tueries de 1972.

Ce vendredi, des cérémonies en mémoire des hutu massacrés en 1972 sont organisées à Bujumbura et dans les villes de Paris en France et Ottawa au Canada.

Eloge Willy Kaneza