Une délégation du facilitateur dans la crise burundaise dans la capitale Burundaise depuis ce mercredi.

La mission de ces envoyés de Mkapa est de recueillir les avis des groupes qui n'ont pas été conviés à la récente session du dialogue d'Arusha.

Ces groupes sont composés des organisations de la société civile, des associations des femmes, des jeunes, des confessions religieuses et des leaders politiques.

Francis Mndolwa à la tête de cette délegation a fait savoir que toutes les organisations invitées à Arusha lors de sessions antérieures se sont mises d'accord sur les propositions qui leur ont été soumis pour discussion.

Il ajoute que "toutefois, certains d'entre eux ont émis l'opinion que le facilitateur n'a pas pris en considération l'origine de la crise burundaise qui est 'le troisième mandat' selon eux".

M. Mndolwa a souligné aussi que la question d'amendement de la constitution, dont une commission en charge de ce travail a été décrétée et un probable retouche des accords de paix et de réconciliation d'Arusha, doivent être discutés par toutes les parties au conflit.

Selon Faustin Ndikumana, représentant de la Parole et Action pour le changement des Consciences et des Mentalités (PARCEM, société civile), "il faut tout faire pour éviter toute forme de violence, les violations des libertés et droits politiques, garantir la liberté de mouvement​, de réunion et d'expression, la libération des prisonniers politiques et mettre fin aux arrestations arbitraires".

Après Bujumbura, la délégation du facilitateur va se rendre à Kampala en Ouganda pour recevoir les doléances des groupes et individus qui y ont trouvé refuge.

INFO SOS Médias Burundi