Sécurité des leaders de la société civile en exil: Mkapa s’en lave les mains
Les représentants de la société civile en exil se disent inquiets pour la sécurité de leurs délégués à la session de consultations à Entebbe organisée par la facilitation du 24 au 25 mai prochain.
Ils déplorent qu’elle se décharge de la responsabilité de leur sécurité. «Une clause pareille, constitue, à elle seule, un risque évident dans un contexte où des délégués de la Société civile ont failli se faire arrêter illégalement à Arusha alors qu’ils participaient au dialogue inter-burundais», lit-on dans une lettre envoyée, ce mardi 15 mai, au facilitateur tanzanien, Benjamin Mkapa.
Et de faire savoir qu’il n’est pas normal que son équipe leur demande de désigner des représentants qui ne sont pas placés sous mandat d’arrêt. «L’équipe de la facilitation n’est pas sans ignorer que ces prétendus mandats d’arrêts fantaisistes ont été effectivement émis par une partie au conflit en l’occurrence le gouvernement».
Sur l’invitation, la facilitation informe que ni son bureau, ni l’ONU, ni l’UA encore moins l’EAC, … ne sont garants de la sécurité des représentants de la société civile invités à cette rencontre.
Les organisations dont les présidents ont signé la correspondance sont l’ABR, Acat, Aprodh, Focode, Forsc et l’OPB.