mai
31
2017

Une vingtaine d’Officiers de la Force de défense nationale du Burundi ont été révoqués de leur fonction

Une vingtaine d’Officiers de la Force de défense nationale du Burundi ont été révoqués de leur fonction par le Président Pierre Nkurunziza. Ils sont accusés de désertion à l’extérieur du pays selon le décret de révocation.

Ils sont au nombre de vingt-trois Officiers révoqués de l’armée par décret présidentiel daté du 26 mai 2017, mais rendu public ce mardi 30 mai 2017. Dans la liste figurent deux officiers du grade de Lieutenant-Colonel, seize du grade de Major et cinq Capitaines.

Le porte-parole de l’armée burundaise, le Colonel Gaspard Baratuza, a fait savoir sur son compte twitter que les 23 officiers de la Force de défense nationale du Burundi sont révoqués pour cause de désertion « après leur formation académique à l’étranger ».

Certains de ces militaires avaient écrit à l’Organisation des Nations-Unies il y a quelques mois pour demander « asile » dans d’autres pays, par crainte d’être éliminés physiquement une fois retournés au Burundi comme cela a été le cas pour certains de leurs frères d’arme issus des Forces Armées Burundaises (ex-FAB).

Parmi ces militaires issus des anciennes Forces armées burundaises, certains ont en effet été arrêtés à l’aéroport international de Bujumbura par des agents du Service national des Renseignements, à leur retour de mission auprès de différents contingents de maintien de la paix à l’étranger où le Burundi participe.

A ceux-là s’ajoutent les militaires et policiers victimes d’enlèvements, d’assassinats ciblés et de disparitions forcées, ainsi que les emprisonnements arbitraires de nombreux militaires en activité ou à la retraite.

 

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