Journée internationale des veuves : Jeannette Kagame appelle au soutien collectif des veuves
La Première Dame du Rwanda Jeannette Kagame participait ce vendredi à la journée internationale des veuves célébrée pour la vingtième fois à Londres au Royaume Uni.
L’événement a rassemblé quatre cent personnes dont des hautes personnalités comme Mme Cherie Blair, la présidente de Loomba foundation, Lord Raj la fondatrice, M. Shri Y.K. Sinha le haut commissaire pour l'Inde, des membres du gouvernement et de la société civile d'Angleterre, de l'Inde et de quelques autres nations, etc.
« Notre histoire sera marquée pour toujours par les immenses pertes et souffrances causées par la haine qui a entraîné les massacres de millions des personnes en 1994 », a regretté Mme Kagame au cours de son allocution.
« Je demande fermement de continuer à soutenir collectivement les droits fondamentaux des veuves et à lutter contre toute tentative de viol à leur égard. Maintenant et pour toujours, nous nous engageons à ne jamais oublier ce que notre peuple a traversé et à ne jamais banaliser leurs histoires. C’est notre façon de leur rendre leur dignité », a-t-elle souligné.
La Première Dame du Rwanda a rappelé également qu’après le génocide, la douleur des femmes a continué à traverser le cœur de la société. Elles avaient perdu des enfants, des maris et des biens.
Loomba Foundation a été créée au Royaume-Uni le 26 juin 1997 par Lord Raj et Lady Veena Loomba pour un acte de charité. Et c’est une organisation enregistrée en Inde.
Les programmes de la Fondation se concentrent sur l'autonomisation des veuves et l'éducation des orphelins notamment des formations professionnelles, les programmes éducatifs avec des bourses aux enfants de veuves partout en Inde, La Fondation soutient également les veuves qui ont perdu leurs maris grâce au VIH / sida et leur fournit une aide médicale.
Dans de nombreux pays, les femmes sont forcées de se marier pour conserver leur statut social. Dans certaines cultures, elles sont stigmatisées. Et dans le monde entier, des millions d'entre elles vivent dans la pauvreté et subissent la violence.
« Mon mari est mort quand j’avais 34 ans, pendant le génocide de 1994. Après sa mort, j'ai fait face seule à beaucoup de difficultés. Mes enfants étaient très petits et les nourrir chaque jour était vraiment très difficile. Nous étions mariés depuis 3 ans. C'était choquant, mais je devais bien me conduire pour gagner ma vie et pour l’avenir nos enfants » a confié à Imburi Phare , Angélique Kaneza, originaire de Ruhango au sud du pays.
Imburi.info