Le Burundi sur la défensive contre la Commission Ouguergouz
«Au cas où il y aurait des individus accusés de graves violations et atteintes aux droits de l’Homme, l’Assemblée nationale, fera son rapport au gouvernement pour que les auteurs présumés soient punis conformément à la loi», lit-on dans le communiqué de l’Assemblée nationale de ce jeudi 14 septembre en réaction au rapport de la Commission d’enquête sur le Burundi.
Alexis Badian Ndayihimbaze, porte-parole de la Chambre basse du parlement, évoque le principe de souveraineté. L’Assemblée nationale est la seule «représentante élue et légitime du peuple, seul détenteur de la souveraineté du pays».
Au cas où les accusations de ladite Commission ne seraient pas avérées, les représentants du peuple envisagent des poursuites contre les membres de la Commission d’enquête.
«L’Assemblée nationale recommandera au gouvernement de porter plainte auprès des cours et tribunaux compétents en la matière contre les auteurs de ce qui sera alors avéré être un rapport mensonger et dommageable».
L’Assemblée nationale a adopté une résolution portant création de la Commission spéciale chargée de vérification du rapport de la Commission d’enquête sur le Burundi.
Signalons qu’une manifestation des partisans du Cndd-Fdd contre ce rapport de la Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi, est prévu pour ce week-end. Il est qualifié de biaisé par Bujumbura.
Cette commission établie par le Conseil des droits de l’homme suite à la résolution 33/24 du 30 septembre 2016 avec un mandat d’une année est pilotée par l’Algérien Fatsah Ouguergouz. Cet organe est également constitué de la Béninoise Reine Alapini Gansou et la Britannique, Françoise Hampson.
iwacu-burundi.org