Après la psychose à Kinshasa : la police invite les parents à envoyer leurs enfants à l’école
La Police nationale congolaise (PNC) invite les parents à envoyer leurs enfants à l’école, mardi 19 septembre «sans aucune crainte». Cet appel fait suite à la panique qui a gagné la veille les parents de Kinshasa, suite à une rumeur indiquant que les étudiants faisant sortir les élèves des écoles.
«Les parents doivent être sereins et savoir que la Police est là pour assurer la protection de la population», a assuré le commissaire provincial de la ville de Kinshasa, le général Kasongo.
La police fait savoir qu’aucun mouvement des étudiants n’a été constaté dans la ville, pour aller faire sortir les enfants des écoles.
Un mouvement de panique a été observe lundi dans certaines communes de Kinshasa. Peu avant 10 heures, heure locale, des parents ont accouru vers les écoles pour récupérer leurs enfants, suite à une alerte générale aux attaques des étudiants dans les écoles. Bon nombre d’entre elles ont été ainsi vidées de leurs enseignants et élèves.
Mardi 19 septembre, très peu d’écoles ont fonctionné normalement, dans la périphérie de la capitale. Si dans plusieurs écoles les enseignants sont présents, les élevés ont brillé par leur absence.
Certains parents affirment avoir laissé leurs enfants à la maison suite au mouvement de panique qui a prévalu hier dans les écoles. Cela, malgré l’appel de la police nationale congolaise les invitant à être serein et amener les enfants à l’école.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (ESPS), Gaston Musemena a dénoncé ce mouvement de panique qui a perturbé les cours ce lundi.
De Kananga où il devra participer au Forum sur la paix dans l’espace Kasaï, il pense que l’éducation des enfants devrait être privilégiée.
«L’éducation de nos enfants ne devraient pas être utilisées par qui que ce soit dans ses revendications à caractère politique et même social. Nous nous sommes convenus avec le banc syndical que nous devons privilégier l’éducation de nos enfants quelles que soient les difficultés de notre gouvernement au niveau budgétaire», a rappelé le ministre.
Radio Okapi