L’UNICEF installe depuis une dizaine de jours des salles de classe temporaires pour permettre aux élèves dont les écoles ont été détruites pendant les violences au Kasaï d’étudier, en attendant la reconstruction des infrastructures. Pendant les violences que la région a connues, l’agence onusienne estime qu’environ 400 écoles ont été détruites.

Le chef de la communication de l’UNICEF en RDC, Yves Willemot, affirme que cette solution «temporaire» doit permettre à «des milliers d’enfants» de reprendre les cours.

«Des enfants qui, aujourd’hui, malheureusement n’ont pas accès à l’éducation pour la bonne et simple raison que leurs écoles, leurs infrastructures scolaires ont été pillées, brûlées, détruites lors des violences», note-t-il.

Ces salles de classe temporaires sont en fait des tentes montées avec bancs et tableaux où les élèves peuvent suivre des cours.

«On a commencé la distribution et l’installation du côté de la région de Tshikapa. Il y a des tentes qui ont été installées aussi à Kananga», indique Yves Willemot, ajoutant :

«Nous espérons en fonction des disponibilités et des possibilités pouvoir installer un nombre relativement important de tentes dans les semaines à venir. Tout dépendra de la disponibilité et des besoins qu’on est en train de définir pour l’instant.»

Selon l’UNICEF, 440 000 élèves n’ont pas pu terminer l’année scolaire passée à cause des violences dans la province du Kasaï.

Radio Okapi