nov
01
2017

Bukavu : la ville morte décrétée par la société civile paralyse les activités

Les activités commerciales et administratives sont paralysées mercredi 1er novembre dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), à cause d’une journée ville morte décrétée par des mouvements citoyens et autres organisations de la société civile. Ces structures réclament la tenue des élections cette année et la démission du président Kabila.

Toutes les activités vitales tournent au ralenti. De la commune d’Ibanda, depuis la frontière de Ruzizi 1 jusqu’à la place de l’indépendance en passant par Labotte, rien ne fonctionne.

Un dispositif important de policiers sans armes est visible au rond-point de la place de l’indépendance.

Les écoles tant publiques que privées n’ont pas ouvert leurs portes.

Toutes les stations-services se trouvant le long du Boulevard Lumumba sont fermées, toutes les banques ne fonctionnent pas. On ne trouve pas des commerçants au marché public de Nguba ; ceux du marché de Nyawera restent debout sans étaler les marchandises.

A peine quelques motocyclistes faisant le transport en commun circulent. La plupart des véhicules des privés sont garés et les responsables se déplacent à pied d’un coin de la ville à l’autre.

Cette ville journée morte intervient après celle lancée par le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) lundi 30 octobre 2017.

Le bilan officiel des heurts qui ont opposé les manifestants aux policiers est de deux morts dont un policier lynché par les manifestants.

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