L’ouverture officielle du dialogue inter-burundais n’a pas finalement eu lieu comme c’était prévu ce mardi dans l’avant midi à Arusha (Tanzanie). La médiation a décidé de la reporter pour le soir sans donner des explications.

Cependant, les tractations et consultations sont intenses entre les différents participants.

A l’origine, les divergences sur le point 6 de l’agenda qui parle d’un gouvernement d’ « Unité Nationale ».

La délégation gouvernementale dirigée par l'assistant du ministre de l'intérieur, Thérence Ntahiraja rejette l’agenda.

Elle s’oppose à tout accord qui aboutirait à un gouvernement d’unité nationale.

Certains partis politiques soutiennent la position de la délégation gouvernementale.

Pour eux, «pas question d’insérer au gouvernement des gens qui n’ont pas participé aux élections».

Pour d’autres comme le FRODEBU et la coalition Mizero y’Abarundi, «c’est ce gouvernent d’Unité Nationale qui pourrait redresser la situation politico-économique du pays et faciliter le rapatriement des réfugiés».

Des points de vue sont également divergents pour les organisations de la société civile présentes à Arusha.

«Il faut qu’il y ait un accord à la fin de la session, le calendrier et les mécanismes de mise en application de cet accord», ont indiqué les représentants de PARCEM et OLUCOME.

Toutefois, PISC-Burundi estime que le gouvernement d’unité nationale «déroberait du peuple burundais son droit de se choisir les institutions».

INFO SOS Médias Burundi