Ebola en RDC: quatre nouveaux cas rapportés à Iboko, un décès
Quatre nouveaux cas de la fièvre hémorragique à virus Ebola, dont un décès, ont été enregistrés, mercredi dernier dans la zone de santé d’Iboko en Equateur. Selon le communiqué du ministère de la Santé du jeudi 10 mai, depuis la déclaration de la maladie jusqu’à ce jour, onze cas de fièvre hémorragique et un décès ont été rapportés.
« Actuellement, sept personnes, dont les deux cas confirmés au laboratoire d’Ebola, sont hospitalisés à l’hôpital général de la zone de santé de Bikoko », indique le communiqué du ministre de la Santé.
Parmi les personnes affectées figurent trois professionnels de la santé, « premiers acteurs de la riposte gouvernementale contre Ebola », s’indigne la même source, qui annonce « une réponse d’autant plus immédiate qu’énergique. »
Le ministère précise qu’il existe plusieurs types de fièvre hémorragique en dehors de la maladie à virus Ebola en RDC.
« Comme les tests de premiers échantillons l’ont révélé, tous les cas suspects ne sont pas nécessairement des cas d’Ebola. Seule l’analyse des échantillons prélevés permettra de suivre avec précision l’évolution de l’épidémie actuelle », souligne le ministère de la Santé.
Pour mener la riposte contre le virus à Ebola, une équipe de douze experts est partie de Kinshasa mercredi 9 mai. Elle est composée d’épidémiologistes, logisticiens, experts en communication, hygiénistes et conseillers psycho-sociaux.
Sur le terrain, le groupe d'experts va principalement lancer une investigation. Il devra notamment identifier les nouveaux contacts, définir l'épicentre de la maladie, définir la chronologie de l'épidémie, identifier les zone et villages affectés ; pour enfin élaborer un état de besoin matériel et humain.
Hormis cette équipe, d'autres groupes d’experts sont chargés d'identifier les facteurs ayant occasionné l'éclosion et la propagation de la malaisie.
Le 6 mai, des échantillons des cas suspects d’Ebola prélevés à l'hôpital général de Bioko et au centre de santé d’Ikoko avaient été envoyés à l’Institut national de recherches biomédicales (INRB) pour analyse. Deux des cinq cas ont été confirmés comme virus à Ebola.