Pour la première fois, l’Association des industriels du Burundi (AIB) organise un salon de l’industrie au Burundi. L’industrie constitue à la fois un pilier et un moteur de la croissance économique d’un pays. Ce salon de l’industrie est une occasion en or de promouvoir le secteur industriel en général et les entreprises industrielles du Burundi en particulier.

Par ailleurs, le secteur industriel contribue à hauteur de 17% au PIB du Burundi. Cet événement est donc une occasion de contribuer d’une part à la promotion des produits industriels burundais et régionaux, de renforcer les échanges intracommunautaires et l’intégration du pays au marché commun de l’EAC. D’autre part, c’est pour mieux intégrer le secteur industriel dans le développement économique du Burundi.

Malheureusement, bien que ce secteur soit prometteur, il est confronté à pas mal de défis. Le plus inquiétant est que le Burundi n’est pas encore doté d’une politique nationale d’industrialisation. Ne pas disposer de cette politique est une des entorses à la croissance de l’économie.

En effet, dans cette situation, on ne peut pas définir ni les interventions prioritaires, ni les normes à suivre. On ne peut pas non plus définir les domaines dans lesquels on a un avantage comparatif et qu’il faut développer davantage.

Espérons que le présent salon industriel va offrir une visibilité aux industries burundaises qui demandent à être reconnues par la sous-région et plus particulièrement par leurs potentiels partenaires pour mieux les appuyer. C’est ainsi que le secteur industriel va stimuler la croissance de l’économie et la compétitivité de l’industrie à travers la hausse de la productivité.  Une accélération de la croissance s’avère nécessaire. Pour y arriver, l’économie burundaise se doit de trouver un nouveau moteur de croissance à l’aide des partenaires qui l’ont soutenu jusqu’ici, tout en renforçant la stabilité macroéconomique.

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