TRANSCO : le gouvernement promet des bus supplémentaires
La société Transport du Congo (TRANSCO) devra atteindre le cap de deux mille bus « d’ici la fin de l’année » pour desservir la ville de Kinshasa, a annoncé lundi 21 août à Radio Okapi, le ministre des Transports et Voies de communication, José Makila.
« Au démarrage de cet établissement, il était prévu 2 000 bus. Mais jusqu’à présent il n’y a que 500 bus depuis cinq ans (…). Nous sommes sur un programme de 2 000 bus. D’ici la fin de l’année, certainement on pourra les avoir », a promis le ministre.
Il reconnait tout de même que l’organisation des élections, qui est une,priorité du gouvernement, ne rend pas facile l’acquisition de ces nouveaux bus.
« Vous connaissez la priorité que nous avons aujourd’hui, ce sont des élections. Ces bus ne nous sont pas donnés à crédit. Il faut les acheter cash », a dit José Makila.
La société de transport en commun TRANSCO a été lancé le 30 juin 2013. Cinq ans après, cette société-qui avait commencé progressivement avec une vingtaine de bus, jusqu’à atteindre 500 bus-connait à ce jour des difficultés au regard de la diminution de son charroi opérationnel sur le réseau.
Des informations recueillies auprès du personnel de TRANSCO renseignent que plusieurs bus restent immobilisés à cause de petites pannes et d’autres le sont pour des opérations d’intervention et de dépannage.
Le ministre des Transports, José Makila, n’est pas de cet avis. Il parle plutôt de la surpopulation actuelle de la ville de Kinshasa qui pourrait expliquer l’insuffisance constatée des bus en circulation dans la capitale.
« Sur les 500 bus, il nous reste en circulation 495 bus. C’est peut-être la surpopulation qui a fait que les bus en circulation ne soient pas remarquables. En ce qui concerne les pièces de rechange, toutes les pièces sont là. Quand elles arrivent, le Directeur général demande l’exonération et j’écris au ministre des Finances pour la lui accorder », a indiqué José Makila.
Radio Okapi