oct
24
2018

La nouvelle ZLEC créée au Rwanda, véritable coup d’accélérateur à l’intégration de l’Afrique

La Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Maria Fernanda Espinosa, a souhaité, lors d’un débat sur le développement en Afrique, que la création le 21 mars 2018 à Kigali(Rwanda) de la Zone africaine de libre échange (ZLEC, Zone de Libre-échange Continentale) constitue les prémices d’un marché commun sur le continent.

 

A l’ouverture d’un débat de l’Assemblée générale sur le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), Mme Espinosa s’est fait l’écho du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pour qui cet accord conclu en mars dernier à Kigali, au Rwanda, a donné « un véritable coup d’accélérateur à l’intégration du continent pour la réalisation de la vision, par l’Union africaine, d’une Afrique intégrée, pacifique et prospère ».

Depuis l’année dernière, les infrastructures, l’agriculture et la prise en compte de la problématique femmes-hommes ont été les priorités du NEPAD, est-il précisé dans le rapport de M. Guterres sur le partenariat. Un rapport dans lequel le Secrétaire général estime que, si l’on considère le nombre d’adhésion croissant au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs, celui-ci est de « plus en plus largement reconnu comme un instrument de promotion de la bonne gouvernance ».

L’Afrique affichait l’année dernière une croissance de 3,6%, mais l’aide publique au développement a diminué en revanche, ce qui risque de nuire à la réalisation des Objectifs de développement durable, en particulier dans les pays les moins avancés, encore tributaires de financements. Le chef de l’ONU note que le niveau élevé de la dette demeure « une préoccupation majeure » pour le continent.

« L’Organisation des Nations Unies ne peut connaître le succès sans l’implication de l’Afrique », a affirmé Mme Espinosa, qui a insisté sur le soutien nécessaire aux initiatives africaines, notamment par le biais de l’aide publique au développement (APD), le transfert des connaissances et des capacités, et ce, dans un esprit de libre partenariat.

Il ressort notamment du débat que les pays développés et les donateurs d’aide publique au développement (APD) devraient continuer à honorer leurs engagements, en particulier concernant l’allocation de 0,7% de leur produit intérieur à l’aide au développement.

Tous les partenaires ont d’ailleurs été appelés par le Groupe africain, par la voix du Maroc, à appuyer les efforts des pays africains pour maintenir la stabilité macroéconomique, y compris grâce au transfert des technologies.

Par ailleurs, l’engagement de l’ONU et de l’Union africaine par la signature en 2017 du Cadre conjoint Union africaine-ONU sur un partenariat renforcé en matière de paix et de sécurité, suivi, en 2018, du Cadre conjoint pour la mise en œuvre de la Vision 2063 et du Programme 2030, a été systématiquement mis en relief par les 24 délégations ayant pris part au débat, qui ont également salué la tenue de dialogues sur l’Afrique.

 

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