Sous l’objet d’évaluer la gestion quotidienne du camp de Lusenda, la réunion de coordination humanitaire, ce jeudi 15 Novembre, une réunion regroupant le HCR et ses organisations partenaires a eu lieu.

Au cours de ladite réunion, la sécurité, la santé, le manque des pièces d’identités, l’octroi du titre de voyage, le retard de la distribution des kits hygiéniques, le manque des bâches pour couvrir les maisons et d’autres points touchant la vie des réfugiés ont été évoqués.

Concernat la sécurité, le commissaire de la police nationale congolaise attachée au camp, Obadian kwangaba et le commandant des surveillants communautaires sungusunsu, ont affirmé que le camp est calme et qu’il garde son caractère civile malgré le cas de vol à Lulinda signalé la semaine dernière, l’arrestation de trois souscopnnés militaires de Bujumbura, et le probable passage des hommes armés qui auraient traversé au camp vers une déstination inconnue. Ces deux structures de sécurité disent être vigilant à cela.

Pour les réfugiés qui n’ont pas encore reçu des cartes d’identités pour réfugiés, ID Card, la CNR a dit que ces cartes sont déjà disponibles mais que son équipe était empêchée par l’activité d’enrôlement et de vérification des réfugiés urbains résidants dans les territoires de fizi, uvira et walungu. La CNR a promis recommencer cette activité la semaine dernière.

Répondant à la demande de l’association des intellectuels réfugiés burundais à l’occasion de la visite de la coordinatrice régionale au HCR Centre, Est, Ouest Africain, de les octroyer des titres de voyage, la CNR a dit que les titres de voyage sont disponibles aux réfugiés de droit, ces réfugiés doivent déposer leur demandes à la CNR puis cette dernière étudira leur dossiers selon les critères définis par le ministère de l’intérieur congolais et dans la convention de Genève relative au statuts des réfugiés si le candidat est éligible ou non à avoir ce titre de voyage, servant de passeport de voyage pour les réfugiés.

Concernant le retard de la distribution des kits hygiéniques aux femmes et filles de 13 ans à 45 ans, l’AIDES, ONG gérante du camp, a expliqué ce retard par le manque du stock suffisant pour toutes les femmes en âge, mais qu’elle est en train de travailler à lache pieds pour pallier à ce défis.

Et en fin le groupe électrogène éclairant le poste de santé de Lusenda, le bureau humanitaire et le lieu d’habitation de la police, a été question,. Pour ce, Mr kisubi Shabani, assistant de protection au HCR a recommandé à l’ONG AIRD, gestionnaire de ce groupe a vite réglé le problème du manque du courant pendant la nuit, un problème qui a trouvé solution cette nuit écoulée.

Aucune réponse n’a été donnée à la demande de la distribution générale des NFIs bâches, casseroles et bien d’autres.

http://radiopeacefm.com/