nov
28
2018

La FAO distribuera 60 mille rejetons de bananiers durant les deux prochaines années

L’agence onusienne pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) distribuera 60 mille rejetons de bananiers au cours des deux prochaines années dans le but d’améliorer la productivité de la banane, toujours dans le cadre de la mise en œuvre du Projet : « Soutien à l’amélioration de la production et de la distribution de semences et de matériel de plantation de bananes », selon Gualbert Gbehounou, Représentant de la FAO au Rwanda.

« Cet objectif sera mis en œuvre dans le cadre du Projet de promotion de la filière banane ici au Rwanda. Ensuite l’on peut mettre en œuvre les bonnes réalisations du Projet à une échelle plus large. La FAO distribuera ainsi des rejetons de bananiers, puis les semences de qualité pour ce qui est des cultures comme le maïs, le haricot et les cultures maraîchères. Tout cela à des fins de diversifier la nutrition chez les fermiers », a-t-il indiqué.

Il a tenu ces propos lors du Lancement officiel du Projet de promotion de la filière banane financé par la FAO. A cette occasion, c’est une habitude que l’on ait réuni les différents partenaires œuvrant dans le secteur dans le but de leur présenter le projet et de recueillir divers commentaires susceptibles d’enrichir la mise en œuvre du projet.

Le projet diffusera des connaissances et des compétences en matière de technologies de gestion intégrée des cultures et des maladies. Cela facilitera la réhabilitation et la revitalisation des exploitations bananières et conduira à une production durable de bananes au Rwanda.

Le projet contribuera également à la fourniture d’autres semences (maïs, haricots, soja et légumes). Cette intervention ciblera les districts de Gisagara (secteurs de Mamba et Mukindo), Muhanga (secteurs de Kabacuruzi et Rongi), Karongi (secteurs de Gishyita et Bwishyura ), Rwamagana (secteurs de Muyumbu, Nzige, Munyaga, Gishari et Munyiginya) et Rubavu (secteurs de Cyanzarwe, Rubavu et Nyamyumba).

« Quand on aura obtenu la productivité souhaitée, l’on se lancera dans la transformation le long des chaînes des valeurs. L’on deviendra ainsi compétitif sur le marché en place et l’on assurera la sécurité alimentaire en obtenant un revenu plus consistant », a poursuivi le Représentant de la FAO au Rwanda.

Pour le Directeur Général au sein du MINAGRI (Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales), Charles Murekezi, le MINAGRI à travers l’Office de développement de l’agriculture (RAB) dispose d’un programme d’amélioration de la culture de la banane.L’on peut citer Twigire Muhinzi, une association coopérative de fermiers, ainsi que les multiplicateurs de semences. Tous ont œuvré pour lutter contre les maladies qui attaquent la banane. Ils ont répandu les meilleures variétés les plus productives de cette culture. Ils appuieront toujours la mise en œuvre du présent Projet.

« Les semences qui seront le plus distribuées durant ce projet sont celles comestibles et pour la production du jus et des bananes mûres. Un marché rural et urbain est assuré dans ce cadre pour assurer la suffisance alimentaire. Mis les fermiers qui le demanderont seront servis en semences qui fournissent la bière de banane. C’est dans cette perspective qu’il a été demandé aux PME (entreprises) du secteur de se conformer aux normes pour cette chaîne de valeur afin de produire plus de jus et de la bière », a indiqué le DG Murekezi.

Il a reconnu que les maladies contre la banane, notamment la bactériose (BXW) existe toujours, mais que cela n’a pas d’impact sur la production. Les fermies sont outillés de connaissances pour vivre avec cette maladie comme l’homme vit avec la grippe.

Depuis les années 2005, grâce à l’appui des partenaires comme la FAO, la production de la banane comestible est passée de 25 % à 45 % actuellement. Nous sommes autosuffisants à 99 % dans ce genre de semences. Nous pourrons même exporter », a-t-il dit.

Il a rappelé que la banane est cultivée sur 23 % de 1,4 millions d’ha de terres arables dans le pays.

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