En ce quatrième jour du colloque organisé par African Mining Legislation Atlas (AMLA) qui durera dix jours, les débats ont porté sur les stratégies à arrêter pour la protection des mineurs contre les accidents de mines.
"La production minière s’est accrue de façon satisfaisante cette année. Les recettes d’exportation des pierres précieuses a atteint à ce jour 400 millions de dollars. Cependant les accidents de mines sont encore élevés, 146 dont 81 morts de janvier à ce jour", a dit le géologue John Kanyangira, directeur de l’Inspection des Mines, Carrière et Pétrole près le Ministère rwandais de l’Environnement et Ressources Naturelles.
Il a détaillé la façon dont ces accidents sont survenus. "La plupart des mineurs accidentés sont des hommes. Peu de femmes ont connu de tels accidents. Les enfants qui ont eu des accidents de mines venaient jouer sur les sites miniers", a-t-il révélé ajoutant que pour bientôt le Rwanda va mettre sur pied en 2019 un centre scolaire d’apprentissage des carrières et mines qui prodiguera des techniques et autres savoir faire pour mineurs. Il pense ainsi que cette mesure réduira sérieusement le nombre d’accidents dans les mines.
L’étudiante marocaine Loubna Halmaoui est intervenue pour annoncer qu’au Maroc, il existe une société d’assurance couvrant les accidents des mineurs, que cette société travaille en étroite coopération avec les sociétés de prospection et d’exploitation minières.
Le fonctionnaire Kanyangira a lui aussi dit qu’au Rwanda il y a des sociétés d’assurance qui offrent des produits dont l’assurance-mineurs. Il a néanmoins dit que les packages accordés à l’assuré ayant connu l’accident des mines peuvent ne pas être suffisants.