Plus de cinquante-huit mille ménages de déplacés internes vivent sans assistance dans la ville de Beni (Nord-Kivu), a indiqué vendredi 14 décembre le responsable urbain de la protection civile et communicateur de la synergie des ONG impliquées dans la protection civile. Il a appelé au secours des organisations humanitaires   

Le nombre des déplacés internes présenté par le porte-parole de la synergie des organisations impliquées dans la protection des civils est de 58 155 personnes, qui vivent difficilement dans des familles d’accueil, dans une grande promiscuité. Pendant ce temps, en plus de l’insécurité, la région est menacée par l’épidémie de la maladie à virus Ebola. 

Le responsable urbain de la protection civile, Jean-Paul Kapitula, indique que c’est depuis plus de quatre ans que la zone connait un afflux important des déplacés sans que personne ne s’intéresse à leur sort. Même les besoins élémentaires ne leur sont pas assurés a-t-il indiqué. 

« Nous sommes en train d’alerter qu’il y a des besoins d’abris, il y a des besoins de la sécurité alimentaire. Ils n’ont pas des vivres. Il y a des besoins de santé, des besoins d’eau », a témoigné Jean-Paul Kapitula. Il a cependant salué la présence du consortium UNICEF, qui appuie NRC et CONCERN, déjà positionnés sur place. 

Un autre consortium a été visité, celui de Christian Aid, BOAD avec ASVI et les autres.  

« On a l’espoir que dans les jours à venir il y aura quelque chose qui va se faire. Vraiment nous pensons qu’en ce moment, les humanitaires nous écoutent, qu’ils vont plus se soucier de la ville de Beni qui, depuis plus de 4 ans, n’a jamais connu d’assistance et pourtant il y a des mouvements des populations chaque jour ». 

Le cumul actuel de ces déplacés dans la ville de Beni reste provisoire. Les organisations membres de la synergie continuent l’identification de tous les déplacés à travers les quatre quartiers de la ville Beni.

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