Le leader de la coalition Amizero y’Abarundi fustige les dispositions contenues dans le projet du Code électoral sur lequel se penche la classe politique aujourd’hui en province de Gitega, désormais capitale politique du pays.

Un candidat indépendant à la députation devra donner une caution de 500 mille BIF. C’est au moment où celle d’un parti politique ou d’une coalition de partis sera la même. Il trouve incomprehensible que la caution de milliers de gens qui se rassemblent soit la même qu’un seul individu.

En plus, un seul indépendant devra recueillir 40% de la totalité des suffrages de la circonscription pour laquelle il est candidat pour être élu. «Comment se fait-il que l’éligibilité d’un indépendant soit évaluée sur base d’une circonscription alors que pour un parti, c’est au niveau national ? C’est comme si on tend vers la constitution de deux Assemblées». Il rappelle qu’un député a un mandat national et que la politique n’est pas l’apanage  d’un groupe de gens.

Pour Agathon Rwasa, un tel projet du Code électoral augure des clivages, l’égoïsme.

La coalition Amizero y’Abarundi, deuxième force politique au Palais des congrès de Kigobe, n’a pas été invitée. M. Rwasa estime que c’est en raison de la Constitution issue du dernier référendum.

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