Selon une source à Nduta, les élèves manquent à l’appel. Les enseignants estiment que les cours pourront reprendre normalement lundi de la semaine prochaine.

Même chose au camp de Mtendeli. Les élèves répondent timidement aux cours.

Le problème particulier dans ce camp est l’insuffisance d’enseignants par rapport aux élèves du secondaire.

Au camp de Nyarugusu, un parent indique que le début du deuxième trimestre est timide.

La cause est liée au fait que les élèves accusent d'un manque criant de matériels scolaires.

“Pas d’uniformes, cahiers ou stylos. Il s’observe aussi un mangue de matériels didactiques,” font savoir les enseignants.

Des salles de classes sont aussi insuffisantes car plus de la moitié de ces élèves suivent les cours dehors sous les arbres.

“Quand il pleut ou quand il y a du vent, c’est la pause obligatoire pour éviter d’éventuels accidents,” se lamentent ces enseignants avant d’ajouter que ces conditions font que le taux de réussite soit très bas car le programme n’est jamais terminé.

En principe, les écoles qui se trouvent dans tous les camps de réfugiés en Tanzanie suivent le même programme que celui du Burundi. Cependant, ce programme n’est pas respecté durant la période des épreuves nationales de fin du cycle puisque le gouvernement du Burundi n’envoie jamais ces épreuves.

C’est le gouvernement Tanzanien en collaboration avec le HCR et l’Unicef qui se chargent de préparer ces tests qui sont supervisés par la commission nationale de l’éducation en Tanzanie.

Des inquiétudes ne manquent pas quant à la conformité des diplômes chez les élèves finalistes.

INFO SOS Médias Burundi