Nakivale (Ouganda) : des réfugiés burundais font des travaux champêtres pour améliorer leur vie
Bon nombre de réfugiés burundais du camp de Nakivale ne croisent pas les bras pour attendre l’approvisionnement en aliments fait par le HCR. Ils ont décidé de faire n’importe quelle activité génératrice de revenus.À titre d’exemple, ils travaillent dans des champs des Ougandais moyennant une certaine rémunération. (SOS Médias Burundi)
Au petit matin de chaque jour de travail, des réfugiés burundais du camp de Nakivale se réveillent et vont faire des travaux champêtres chez les Ougandais.
Ils sont payés soit en nature, soit en monnaie.
Par exemple, ceux qui travaillent dans les champs de bananeraies bénéficient en retour des régimes de bananes. Ils les vendent à l’intérieur du camp ou les consomment. Ça leur permet d’avoir une petite somme d’argent ou d’alterner l’alimentation comme le disent ces Burundais.
“C’est fatiguant, mais ce que je gagne me permet de répondre à d’autres besoins de base pour ma famille” raconte Antoinette, une femme de 32 ans.
Un des responsables des réfugiés burundais dans ce camp le plus vaste en Ouganda nous a indiqué qu’ils ont sensibilisé les réfugiés à s’impliquer dans toute activité génératrice de revenus.
Les responsables des réfugiés affirment que l’occupation des réfugiés a un impact positif sur la vie socio-économique à Nakivale.