L’apparition de résistances du VIH à certains antirétroviraux est en nette augmentation dans de nombreux pays en développement.En 2017, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé un cri d’alarme sur une hausse de la résistance du VIH aux médicaments, relayant le résultat d’enquêtes menées dans onze pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine : dans six d’entre eux, plus de 10 % des personnes débutant un traitement antirétroviral étaient porteuses d’une souche résistante à certains des médicaments les plus utilisés contre ce virus.

Avec le plan d’action de la région Afrique 2019-2023, L’action mondiale de lutte contre le VIH/sida a produit des effets notables au niveau de la Région africaine. L’OMS et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont fixé comme objectif de faire en sorte que, d’ici à 2020, la charge virale soit supprimée chez 90 % des personnes vivant avec le VIH et placées sous traitement antirétroviral.

Cependant, l’avantage potentiel de l’utilisation à plus grande échelle du traitement antirétroviral est menacé par une prévalence accrue de la pharmacorésistance du VIH. À mesure que cette prévalence de la pharmacorésistance du VIH augmente, son impact se fait de plus en plus ressentir.

Partant, des objectifs stratégiques ont été mis en relief pour faire face à ce problème.  1.Accroître la priorité accordée aux aspects de prévention et de riposte à la pharmacorésistance du VIH dans les programmes nationaux et régionaux, au sein de la Région africaine, .Renforcer l’engagement, les capacités, la gouvernance au niveau national sans oublier les partenariats afin d’accélérer les actions nationales en matière de prévention, de suivi et de riposte à la pharmacorésistance du VIH ainsi qu’encourager la collaboration entre les États Membres en vue de la mise en œuvre des objectifs stratégiques

Bienvenu Nduwayo/Rédaction