Tôt ce matin ce mercredi, les burundais se sont levés pour aller  élire leurs conseils communaux, leurs députés  ainsi que leur nouveau président. Sept candidats sont en lice pour succéder à Pierre Nkurunziza qui vient passer 15 ans au pouvoir. 

Selon nos confères  du journal iwacu, la rumeur courrait sur les réseaux sociaux depuis tôt ce matin : l’accès aux réseaux sociaux serait totalement coupé au Burundi, en ce jour d’élections. Mais finalement, la rumeur n’en était pas une. Les faits sont bel et bien avérés. L’organisation Netblocks, qui assure une veille de la censure sur le web dans le monde entier, a publié un rapport: les fournisseurs d’accès à internet au Burundi (Econet, Onatel et Lumitel) ont coupé les robinets vers WhatsApp, Instagram, Facebook, Twitter et Telegram, a reporté  iwacu. 

Nos confères de SOS Médias Burundi, d'ajouter que lors de ce triple scrutin, quelques irrégularités ont été observées depuis le matin comme des mandataires du CNL chassés  des bureaux de votes soit à Nyarubimba  commune Vyanda en province de Bururi.  Sur la colline de Kayoba près  avoir voté,  9 militants du CNL interpellés par la police. On leur reproche de battre campagne sur les files d’attente. Tous ont été embarqués au commissariat communal. Dans la même commune, sur la colline de Gasange, des mandataires du CNL se sont vus refuser l’accès aux bureaux de vote. Agathon Rwasa candidat du parti CNL dit espérer  que tout ira bien et de faire appel à la responsabilité de tout un chacun. « Que l’on respecte la volonté du peuple ». C'est après avoir voté à Kiremba dans sa commune natale en province de Ngozi. 

Rédaction/ Bienvenu Nduwayo