Depuis ce lundi 27 juillet, la 3ème session de formation se déroule dans la province de Gitega. Elle cible des laborantins venus des hôpitaux des districts de la région centre et Est du pays : Ruyigi, Cankuzo, Karuzi Mwaro et Muramvya. La formation continue de s’inscrire dans l’accompagnement de la campagne de sensibilisation intitulée :« Ndakira, sinandura kandi sinandukiza COVID-19 » (‘’Je guéris, ne me contamine et ne progage pas la COVID-19’’ en kirundi). Cette dernière a été initiée par le Président de la République, pour matérialiser sa détermination à lutter contre la pandémie de la COVID-19 au Burundi.

Le Dr Anatole Nkenshimana, Directeur des laboratoires au sein de l’INSP, signale que la formation a pour but de renforcer les capacités des techniciens de santé dans le prélèvement, l’emballage, le transport sécurisé et l’analyse en laboratoire des échantillons suspectés porteurs de la Covid-19. Il annonce également qu’au final, les formations permettront à 120 laborantins d’acquérir suffisamment de connaissances dans la gestion des échantillons de la Covid-19, mais aussi dans le domaine de la biosécurité des laboratoires.

Des sessions de formation pareils ont déjà eu lieu : une session ciblant des laborantins des Districts de l’Est s’est déroulé à Bujumbura, et une autre ciblant les laborantins du Nord du pays s’est tenu à Ngozi avec des laborantins venus de Muyinga, Kirundo, Kayanza, Ngozi et une partie de Gitega. Ces formations en cours sont toutes organisées par le MSPLS avec l’appui du Bureau de l’OMS au Burundi, grâce à un don généreux de la République populaire de Chine.

Denise NZISABIRA est laborantin à l’Hôpital de Muramvya et elle bénéficie de la formation en cours à Gitega. Elle estime que la formation arrive à point nommée. : « J’ai été contente lorsque qu’on nous a informé de cette formation ; on n’avait entendu que les autres avaient déjà commencé la campagne de dépistage massif, alors que nous, alors que nous sommes des techniciens de laboratoire, on ne savait pas encore comment prélever un cas suspect de la covid-19. C’était frustrant ! », indique Denise Nzisabira.

Les récipiendaires indiquent que lors de cette formation, ils comptent non seulement acquérir des connaissances additionnelles en rapport avec la pandémie de la COVID-19, mais aussi la gestion d’échantillons suspect de la covid-19, en se protégeant et en protégeant leurs patients. Avec les nouvelles capacités acquises, ils s’engagent à être des acteurs techniques dans la campagne « Je guéris, ne me contamine et ne progage pas la COVID-19 », comme l’avait recommandé Dr. Nkenshimana, dans son intervention à leur endroit.

Pendant l’atelier en cours, les laborantins du centre-est du pays vont avoir une occasion de mettre en pratique ce qu’ils auront appris, sous l’égide des experts en laboratoire de l’INSP et de l’OMS, notamment en participant aux séances de dépistage publics à l’Hôpital de Gitega.

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