Le territoire de Kwamouth est quasiment vide. C’est le constat fait par le Cardinal Fridolin Ambongo lors de son arrivée dans ce territoire de la province du Maï-Ndombe frappé par le conflit communautaire Teke et Yaka depuis près de deux (2) mois.

Accompagné des hommes d’Église, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a emprunté l’axe routier Bandundu-Mongata. Là, c’est la sécheresse totale. Le long de la route nationale numéro 17, l’on peut voir les traces de ce conflit, dont des maisons vandalisées et des structures hospitalières saccagées.

De Kabanku à Masambio où il est passé, le chef de l’Église catholique romaine en RDC a, de ses propres yeux, constaté une très forte présence des hommes en uniforme dépêchés par les autorités pour rétablir l’ordre dans cette région. Dans ce même climat, le cardinal Ambongo a dit une messe à la paroisse Notre Dame de 7 douleurs, du diocèse de Kenge.

« Tout ce qui s’est passé doit trouver solution, et la solution sera trouvée. Puisqu’on a la présence des militaires et policiers, j’ai déjà demandé aux prêtres et à la presse d’exhorter ceux qui sont encore loin de regagner leurs habitations », a dit le prélat catholique dans son homélie.

Il y a quelques jours, le cardinal Fridolin Ambongo avait affirmé que les quatre (4) ministres dépêchés par le Gouvernement central n’étaient jamais arrivés à Kwamouth « par peur ». Un membre de l’Union sacrée de la Nation, réagissant sur un média de la place, a fait savoir que « c’était sur ordre des militaires que les Ministres ne sont pas arrivés jusqu’à Kwamouth ».

Ce conflit entre les deux (2) communauté a fait plusieurs morts. Démarré à Kwamouth (Maï-Ndombe), ce conflit s’est exporté vers le territoire de Bagata (Kwilu). Les autorités du pays parlent d’une « main noire » qui serait derrière cette affaire. La Gouverneure du Maï-Ndombe et plusieurs autres personnalités craignent que le même conflit traverse vers la capitale congolaise frontalière.
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