Mesure d’interdiction de jus et vins nuisibles : « Rien ne sera plus comme avant »
Le président Evariste Ndayishimiye : « Les usines de transformations doivent respecter les normes. »
Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, promet cette fois-ci un encadrement de proximité pour empêcher que des usines produisent des boissons qui nuisent à la santé de la population. « Je regrette car nos services n’ont pas été capables de faire un encadrement de proximité », a déclaré le président Ndayishimiye lors de son discours d’ouverture du Forum national du secteur privée, ce 2 novembre 2022 à Bujumbura. Il a tenu à rassurer que rien ne va plus se faire comme avant. « Nous sommes là pour vous encadrer et réussir ensemble. »
Le président de la République a fait savoir qu’il sait que la mesure d’interdiction de la commercialisation des jus et vins nuisibles a mis en colère certaines personnes. Mais, a-t-il soutenu, vaut mieux une robuste santé que l’argent. Il a regretté que des gens commercialisent des produits alors qu’ils savent bel et bien que c’est du poison. « Beaucoup m’ont contacté pour me dire que leur travail s’est arrêté. Je leur ai demandé s’ils veulent réussir en empoisonnant des personnes. »
Selon lui, la commercialisation des jus et vins va bientôt respecter les normes. « Ceux qui fabriquent des poisons, nous allons les orienter pour leur montrer comment faire », assure le chef de l’Etat. Il explique que le pays a besoin des taxes et impôts mais que les usines de transformation doivent respecter les normes.
Pour rappel, après le délai de 45 jours accordé par le ministère du Commerce et de l’Industrie aux propriétaires des unités de transformation de retirer sur le marché leurs produits ne remplissant pas les normes, la police a procédé, le week-end du 31 octobre 2022, à l’interdiction de vendre le jus à base de gingembre, principalement, Raha Tangawizi, Uzima Tangawizi, Tamu Tangawizi, Akayabagu Tangawizi.
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