aoû
07
2021

58ème édition du Caucus africain : des opportunités pour le Burundi malgré les défis

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Le président Evariste Ndayishimiye lors du lancement de la 58ème édition du Caucus africain

Dans son allocution lors du lancement du Caucus africain, ce 04 août, le président de la République, Evariste Ndayishimiye relève le manque d’infrastructures parmi les défis qui freinent la croissance économique du pays. Il en appelle au développement du capital humain.

« La priorité doit être orientée vers le développement du capital humain », a lancé e chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. Selon lui, les jeunes intellectuels et les femmes manquent encore des capitaux pour démarrer leurs projets.

Le président de la République cite également le manque de technicité afin de répondre aux besoins du marché de travail comme une autre défi à relever pour booster l’économie.

Pour relever ces défis, le président Ndayishimiye fait savoir que le gouvernement compte faire des reformes dans le secteur de l’éducation pour « rendre l’enseignement plus professionnel que général ». Et ceci après la mise en place de la Banque des jeunes (BIJE), la banque des femmes et le programme d’autonomisation économique des jeunes.

En plus du capital humain, le manque d’infrastructures constitue aussi un défi pour le développement du Burundi. Pour résoudre ce problème, le chef de l’Etat indique que le gouvernement prévoit entre autres la construction d’un chemin de fer et d’une autoroute joignant Bujumbura, et Gitega, la modernisation du port de Bujumbura et l’extension de l’aéroport international Melchior Ndadaye.

Malgré les défis liés à l’instabilité économique, le président Ndayishimiye rappelle que le Burundi a des opportunités d’affaires. « Nous avons des opportunités mais nous manquons la clé de démarrage », regrette-t-il.

Parmi ces opportunités figure l’exploitation des mines. Pour ce, il précise que le gouvernement compte installer une raffinerie du nickel et du fer au Burundi.

D’autres opportunités, ajoute-t-il, sont la mécanisation agropastorale, l’industrialisation, le tourisme, les soins de santé, le développement des TIC et l’éducation professionnelle.

« Nous faisons de notre mieux pour encourager le secteur privé et les investisseurs de venir y investir », conclut le président burundais avant de demander à la Banque mondiale de déployer pour le Burundi un appui financier plus important que celui des années précédentes.

Pour Domitien Ndihokubwayo, ministre burundais des Finances et président du Caucus africain, les pays africains doivent faire de la numérisation économique une réalité : « Ce n’est pas seulement question d’écrire et de parler. L’Afrique doit aussi agir pour ne pas toujours trainer les pieds derrière les autres ».

https://www.iwacu-burundi.org/58eme-edition-du-caucus-africain-des-oppor...

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