746 ex-combattants FDLR rapatriés de l’Est de la RDC
Il leur avait donné par SADC (Southern Africa Development Community) et CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) jusqu’au 20 octobre dernier pour avoir quitté le camp de transit et être rapatriés chez eux au Rwanda.
A un certain moment, ces ex combattants des FDLR ont été réticents de rentrer au pays. Le Gouvernement de la RDC a pris cela comme une façon de dénigrer son autorité. Il leur a alors ordonné de rentrer chez eux", a confié à IGIHE Mme Séraphine Mukantabana, Présidente de la Commission Rwandaise de Démobilisation, Réintégration et Réinsertion sociale des anciens combattants, trouvant que la procédure normale de rapatriement de ces ex-FDLR n’a pas été suivie surtout que c’est généralement la Monusco qui y joue un rôle clé.
"Dans le cas actuel, c’est le Gouvernement de la RDC qui a demandé au Gouvernement rwandais d’accueillir ses sujets", a dit Séraphine.
Le camp de transit de Mutobo en District de Rubavu a donc accueilli ce vendredi 22 novembre, 210 ex-combattants FDLR et 359 autres essentiellement femmes et enfants venus de Lisala en province de l’Equateur. "Cela a été une surprise pour nous. Nous avions aucune information sur ces derniers", a confié Séraphine.
"Ce vendredi, 23 novembre, nous avons accueilli 177 rapatriés dont 44 ex-combattants et 133 dépendants", a-t-elle ajouté disant qu’apparemment ils étaient en bonne santé, qu’aucune force physique coercitive ne leur a pas été appliquée.
L’officiel rwandais dit que quand bien même ils sont venus contre leur gré, ils sont bien portants, qu’ils viennent des camps de transit de Kanyabayonga et de Walungu dans l’Est de la RDC.
"Nous attendons accueillir les 839 parqués dans le camp de transit de Kisangani. Mais aussi d’autres Rwandais résidant ailleurs sont attendus et seront accueillis à bras ouverts pour bénéficier de leurs droits tels que prescrits par la Constitution", a dit la Dame Présidente de la Commission Séraphine Mukantabana.
Cette Commission de Démobilisation a accompli une tâche satisfaisante car, à ce jour, 11.000 ex-combattants FDLR et leurs dépendants ont été rapatriés et réinsérés avec grande satisfation dans la vie civile, dans leurs villages et villes d’origine.