Antonio Guterres : « L’Etat de droit est en recul dans le monde »
L’état de droit est en recul dans le monde, a déclaré dimanche 9 décembre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre de chaque année. La déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée en 1948 par l’Assemblée générale de l’ONU.
En 70 ans, la déclaration universelle des droits de l’homme a rayonné comme un phare dans le monde, mis en lumière la dignité, l’égalité et le bien-être et suscité de l’espoir dans les lieux les plus sombres, a reconnu Antonio Guterres.
Les droits proclamés dans la Déclaration, poursuit Antonio Guterres, sont universels, éternels et s’appliquent à tous sans distinction de races, des croyances ni des lieux géographiques.
Pour le secrétaire général de l’ONU, ces droits sont indivisibles et on ne peut choisir l’un au détriment de l’autres parmi les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.
Et en ce 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Antonio Guterres rend hommage aux défenseurs des droits de l’homme.
Ceux-ci risquent leur vie pour protéger leurs semblables, face à la montée de la haine, du racisme, de l’intolérance et de la répression, reconnaît le patron de l’ONU.
Le constat du Secrétaire général est amer sur ce sujet. D’après lui, les droits de l’homme sont assaillis de toutes parts, les valeurs universelles se délient et l’état de droit est en recul.
D’où son appel pour qu’aujourd’hui, plus que jamais, tous s’unissent pour défendre les droits de l’homme, pour chacun, partout dans le monde.