Avec notre correspondance à Arusha - La session du dialogue s'est ouverte ce jeudi à Arusha en Tanzanie. Le gouvernement burundais reste le grand absent.

Une politique de la chaise vide mal perçue par certaines des personnalités politiques invitées notamment le président du parti FNL, Jacques Bigirimana : "La paix n’a pas de prix", a-t-il fait remarquer avant de souhaiter que "le gouvernement puisse se ressaisir et rejoindre Arusha”. 

M. Bigirimana se dit préoccupé d'un éventuel échec des pourparlers du fait de l'absence du gouvernement, "une partie clef dans ce dialogue", a-t-il ajouté.

De son côté, le médiateur Mkapa se veut serein. "J'ai invité les partis politiques et le parti au pouvoir (CNDD-FDD) est en route vers Arusha. Ça me suffit. Et vous savez, ce sont ces partis qui peuvent aider à retrouver la paix", a-t-il affirmé en indiquant qu'il n'avait pas émis d'invitation pour le gouvernement burundais.

Plusieurs personnalités burundaises de l'opposition ont en revanche fait le déplacement : Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Sahwanya Frodebu ; Jacques Bigirimana, président du parti FNL. Est présent également le président du Cnared, Jean Minani ; Abel Gahatsi, leader du parti Uprona pro-gouvernement, Tatien Sibomana de l'Uprona de l'opposition ainsi qu'Agathon Rwasa, du FNL.

Les trois anciens chefs d'État sont là aussi: Pierre Buyoya, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye.

Selon la médiation des points  essentiels seront débattus. Comme l'assainissement du climat politique, le retour des réfugiés, l'économie, les relations diplomatiques et les sanctions qui pèsent sur Bujumbura.

Source: SOS Médias Burundi