Attaques des ADF à Beni : l’armée dit renforcer la protection des civils
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé lundi 16 décembre soir de nouvelles mesures pour la protection des civils dans les agglomérations reprises lors des opérations militaires dans la région. Ces mesures sont consécutives au dernier carnage de la nuit de dimanche à ce lundi, qui a couté la vie à une dizaine de civils dans la localité de Kamango précisément au quartier Majengo.
« Les forces armées sont très inquiètes à ce sujet et ont pris des mesures appropriées pour éviter que pareilles situations continuent », a affirmé le général-major Richard Léon Kasonga, porte-parole des FARDC.
Les objectifs terrains ont été complètement conquis, a-t-il poursuivi, appréciant le concours de la population locale. Le général-major Kasonga a par ailleurs appelé les habitants de Beni à renforcer les mécanismes d’alerte pour dénoncer tout mouvement suspect.
Selon lui, il faut éviter qu’«au moment où nous sommes en profondeur en train de tout détruire, pendant ce temps derrière nous, notre peuple puisse subir des représailles de la part de ces bandits errants qui n’ont aucune initiative, qui n’ont aucune moralité et qui n’ont aucun endroit pour trouver refuge. »
Les mécanismes ont été mis en place afin que, de plus en plus, avec le renfort de la police, dont les éléments ont été déployés pour intensifier les patrouilles diurnes et nocturnes dans la ville de Beni. « Que le mécanisme mis en place fonctionne à 100%, afin d’éviter ce genre de problème », a souhaité le porte-parole de l’armée nationale.
Le général major Léon-Richard Kasonga parle de l’évolution des opérations militaires de grande envergure lancées depuis le 30 octobre dernier dans la partie Nord de la province du Nord-Kivu, les succès ainsi que les difficultés rencontrées. Il s’entretient avec Marc Maro Fimbo