déc
09
2015

Au lendemain des consultations UE/Burundi, le secteur des médias n'est pas rassuré.

Près de 6 heures de discussions franches entre l'Union européenne et les autorités burundaises n'auront pas permis de donner des signes d'espoir concrets pour la presse burundaise et leurs journalistes, travaillant dans des conditions extrêmement préoccupantes à Bujumbura. 

Alexandre Niyungeko, le Président du syndicat des journalistes, l'UBJ,  confirme les difficultés d'exercer le métier de journaliste dans son pays. Assimilés à des criminels, il est de plus en plus compliqué pour eux de descendre sur le terrain et chercher l'information.  Cependant, il veut mettre en exergue leur courage permettant à de nombreux citoyens de bénéficier d'une information indépendante, diffusée essentiellement via internet sur les sites d'Isanganiro, de Bonesha FM, de Renaissance, de la RPA ou via le journal Iwacu. Il souligne aussi l'importance des initiatives médiatiques telles Radio Inzamba ou l'émission Humura. 

Mais ce qui inquiète le plus Alexandre Niyungeko, c'est le discours de haine qui se propage, souvent véhiculé par les autorités les plus influentes de l'Etat, ainsi que les disparitions toujours plus nombreuses. 

Il est au micro de Pierre Martinot. 

 

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