nov
28
2018

Banque Mondiale : 600 millions de dollars pour protéger les ressources en eau

La promesse de cette institution financière internationale a été faite à Nairobi, via un communiqué de presse sorti ce mardi 27 novembre. C’était au cours de la conférence sur l’économie bleue.

D’après la Banque Mondiale, les écosystèmes d’eau douce et marins couvrent plus ¾ de la surface de la planète. Ils fournissent des services essentiels liés aux habitats et à l’eau potable.

Ils contribuent ainsi à la lutte contre le changement climatique, tout en fournissant nutrition, emplois et moyens de subsistance. D’où la détermination de cette institution à travailler avec les pays pour garantir l’accès à une eau salubre et propre sans oublier l’utilisation durable des ressources océaniques et marines.

Pour y arriver, la Banque Mondiale recommande d’éviter de polluer les océans pour une meilleure gestion. «Le maintien de précieuses ressources en eau douce et en eau salée étant une tâche complexe et ardue, les gouvernements doivent inciter le secteur privé à élaborer des solutions innovantes», a déclaré Arunma Oteh, vice-président et trésorier de la BM.

Il se dit très ravi de la diversité des investisseurs qui ont acheté leur série d’obligations pour totaliser ce montant. «Nous apprécions l’engagement de toutes les parties prenantes à adopter de nouvelles approches pour assurer une meilleure gestion de nos ressources en eau douce et en océans».

Et de rappeler que cette Banque a déjà investi 37 milliards de dollars américains dans l’eau et un portefeuille de plus de 4 milliards américains dans les océans, dont plus de 550 millions dans des projets contribuant à réduire la pollution marine dans des pays tels que les Philippines et l’Indonésie. D’après lui, cette institution aide également les pays à renforcer la résilience de leurs communautés.

Pour le cas du Burundi, et à titre d’exemple, la Banque Mondiale, via l’Association Internationale de développement (IDA), a entrepris en 2017 des travaux de canalisation des rivières Nyabagere et Gasenyi, au nord de Bujumbura, la capitale. Et ce, dans le but d’atténuer la pression de l’eau en cas de fortes précipitations. Leur coût est de plus de 10 millions de dollars.

En termes de ressources en eau douce, la Banque affirme s’être engagée à créer «un monde sécurisé pour tous» où l’eau est gérée, partagée de manière efficace et durable. C’est dans le but de soutenir l’agriculture, la création d’emplois, les ménages et l’environnement.

Au cours des deux dernières années, la BM indique, à travers ce communiqué, avoir aidé plus de 47 millions de personnes à avoir accès à une eau plus sûre et fourni à plus de 24 millions de personnes un meilleur assainissement. Ces réalisations ont été faites dans des pays en développement.

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