Bientôt, un centre national pour les victimes des drogues
Le chanvre, l’héroïne, la cocaïne et la Chicha, entre autres drogues qui hypothèquent l’avenir de bien de jeunes burundais. «La consommation de ces derniers prend de l’ampleur dans les milieux de jeunes », s’est écrié Valentin Havyarimana, président de l’Association burundaise pour un monde de paix et sans drogues (Abmpd).
Il intervenait mardi 26 juin, journée marquant la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues.
Entre autres l’effet d’imitation à la faveur des «ligalas» et l’identification à l’une ou l’autre star sont à l’origine de ce phénomène. Il s’en tient aux informations recueillies par leurs psychologues auprès des victimes.
D’autres jeunes s’adonnent aux stupéfiants suite à des problèmes notamment familiaux. «Ils veulent évacuer leur stress après des événements fâcheux ou désespérants». Et d’évoquer pour certains des «illusions du plaisir extrême».
Pour cet activiste de la société civile, l’incidence de ces drogues sur la société est fâcheuse. Les consommateurs passent pour les premières victimes. «Nombreux sont des élèves qui abandonnent l’école car la prise des drogues est souvent incompatible avec les travaux scolaires».
En outre, M. Havyarimana ajoute que la société se méfie d’eux. «Cela par le fait qu’ils participent souvent à des actes de troubles». Selon Valentin Havyarimana, le développement du pays n’est pas en reste. Car les différents employés victimes des stupéfiants ne s’occupent pas convenablement de leurs activités.
Pour Alain Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes, le gouvernement est conscient de l’ampleur de cette nocivité de drogues sur la santé des jeunes. En plus, elles constituent une entrave à la sécurité des Burundais. «Ainsi, le Burundi ne ménagera aucun effort pour éradiquer ce fléau».
Ce membre du gouvernement indique que l’Exécutif burundais est prêt à soutenir toute initiative allant dans le sens d’y mettre un terme. Sur ce, le ministre Bunyoni prévoit la création d’un centre de traitement des victimes, de leur accompagnement en termes de médicaments et de leur réintégration.
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