Le forum vise à mettre en place un cadre d’échanges permanent entre le secrétaire général de l’EAC avec les organisations de la société civile de la région et le secteur privé, pour examiner ensemble comment conduire l’EAC à une intégration effective.

Cette réunion de 2 jours n’a pas vu la participation du Forum des Organisations de la Société Civile de la Communauté Est-Africaine (EACSOF).

Ce dernier avait formellement menacé de boycotter l’événement au cas où il s’organisait à Bujumbura, en signe de solidarité à la société civile burundaise en exile.

TAUX DE PARTICIPATION FAIBLE POUR CERTAINS PAYS

Alors que certains pays de la communauté comme le Kenya et l’Ouganda sont représentés par des dizaines de participants, pour d’autres ce n’est pas le cas.

Le Soudan du sud n’a aucun représentant dans le Forum. Le Rwanda est représenté par un seul participant et la Tanzanie n’a que trois représentants.

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’EAC RÉAGIT AU BOYCOT DE L’EACSOF

Libérat Mpfumukeko, indique que le forum du secrétaire général est un événement qui s’organise à tour de rôle dans les pays de la communauté. Il ajoute que c’était le tour du Burundi.

Pour le secrétaire général de l’EAC, la considération la plus importante c’est d’aller là où les citoyens de la Communauté Est Africaine se trouvent.

« Il s’avère que la majorité des Burundais se trouve au Burundi et qu’il n’y a aucune raison de ne pas tenir des réunions dans ce pays », fait-il remarquer.

Pour M. Mpfumukeko, le problème des réfugiés n’est pas au Burundi seulement.

« Nous savons que dans tous les pays de la communauté, ils ont des citoyens qui n’habitent pas dans leurs pays, ils ont aussi des réfugiés, donc je crois plutôt qu’il faut regarder vers l’avant».

Le Forum du secrétaire général se déroule chaque année. L’année dernière, il avait été organisé en Tanzanie.

INFO SOS Médias Burundi