Burundi-économie : L’ONG Parcem dénonce une gestion opaque des fonds publics
L’ONG locale PARCEM recommande au gouvernement la publication trimestriel des rapports d’exécution budgétaire. Il est inacceptable que le ministère burundais des finances a abandonné cette belle pratique déplore le représentant légal de la PARCEM.
Dans un point de presse, Faustin Ndikumana , considère que cette tradition permettait d’avoir une vision globale de la situation économique surtout qu’elle montrait les allocations budgétaire .Elle permettait d’avoir des données importantes en l’occurrence l’allocation des dépenses au niveau des salaires, les transferts courants, les investissements, le degré d’endettement de l’Etat et autres a-t-il insisté.
Faustin Ndikumana regrette aussi que « le niveau des exonérations a dépassé les limites du tolérable », il précise que le montant des exonérations dépasse souvent 100 milliards depuis 2012, alors que la loi les limite à 20 milliards. Ndikumana exige un compte spécial qui montre la récupération des fonds liés à ces exonérations et des mesures qui garantissent la transparence pour relever l’économie nationale en baisse depuis 2015.
Ecoutez le représentant légal de la PARCEM.