Il l’a déclaré avant hier au chef lieu de la province de Ruyigi (est du Burundi) en guise de sa campagne électorale. Le candidat du CNL qui accuse les jeunes du parti au pouvoir de massives violations des droits humains leur demande de cohabiter pacifiquement avec leurs opposants. (SOS Médias Burundi)

Agathon Rwasa n’est pas allé par quatre chemins: la dilapidation des biens de l’État , l’octroi de l’emploi par clientélisme et népotisme, le manque d’indépendance de la magistrature burundaise, la dégradation de l’enseignement suite au surnombre des enfants qui sont obligés de s’assoir par terre ( manque des bancs pupitres ) et l’insuffisance des manuels scolaires, des officiers de l’armée et de la police qui se comportent comme militants du CNDD-FDD et qui propagent des messages incitant à la haine ethnique, la liste des maux qui gangrènent le Burundi ne fait que s’allonger chaque jour, a-t-il critiqué.

Il a ensuite déploré le fait qu’il soit considéré comme outil des Tutsi en particulier les Hima alors que le pays appartient à tous les Burundais sans distinction aucune.

Abordant le chapitre des projets de société, une fois élu président, il a promis à la population de Ruyigi la construction de nouveaux ouvrages hydrauliques afin d’accéder à l’eau potable, la réhabilitation des routes en mauvais état , l’électrification des communes de la région du Kumosso ( Gisuru , Nyabitsinda et Kinyinya ), l’amélioration des conditions de vie des enseignants ( construction des homes et recyclages , ….), la relance de l’économie du Burundi ( réforme du secteur de l’agriculture et de l’élevage ), la villagisation afin de trouver de l’espace à cultiver et enfin la création de nouveaux emplois pour diminuer le taux de chômage au Burundi.

Depuis le début de la campagne électorale, une trentaine de militants du CNL ont été interpellés par des jeunes Imbonerakure en collaboration avec la police à Ruyigi. Ils sont incarcérés dans différents cachots et à la prison centrale de la province.

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