Catherine Ray (porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères): « Un manque de progrès au Burundi pour mettre fin aux violences »
Bruxelles - Dans un communiqué publié aujourd’hui, l'Union européenne a annoncé des sanctions contre quatre individus « dont les actions compromettent la démocratie ou font obstacle à la recherche d'une solution politique à la crise actuelle au Burundi ». Comme l'indique le site d'information Bruxelles2.eu, il s'agit concrètement «de restrictions en matière de déplacement (interdiction de visas) et un gel des avoirs ». Contactée par Infos Grands Lacs, la porte-parole principale du Service de relations extérieures de l’UE, Catherine Ray, a déclaré que « l’Union Européenne a appelé à plusieurs reprises toutes les parties prenantes à s’abstenir de tout acte de violence. Or, nous avons constaté qu’il y avait un manque de progrès. Nous avons identifié quatre personnes qui ont pu commettre des actes de violence, de répression ou inciter eux-mêmes à la violence ». Les noms des personnes identifiés seront révélés demain dans le Journal officiel de l’UE.
Propos recueillis par Joshua Massarenti pour Infos Grands Lacs, en collaboration avec VITA/Afronline (Italie)