juin
22
2022

CHOGM2022: Les personnes infirmes élèvent leur voix

Tenue ce mardi du Forum des sphères de la société civile sur le bien-être de la population. Il s’agit de l’un des quatre forum prévus en marge du sommet des chefs d’États et des gouvernements des pays du Commonwealth.

Les leaders de la société civile et des organisations non gouvernementales en provenance des pays anglophones trouvent que personne ne devrait rester derrière dans des politiques mises en place par ces pays du Commonwealth. Là, un accent particulier est mis sur les personnes vivant avec handicap, des femmes et des enfants surtout en temps de crises et de pandémies.

Le forum des personnes handicapées du Commonwealth affirme qu’en temps de la pandémie de Covid-19, cette catégorie a été presqu’oubliée.

« Il y a un grand défis concernant nos droits. Certains nous appellent des vulnérables qui doivent être servis en dernière ligne, ce qui n’est pas vrai . Et c’est la vrai cause de la mort des milliers d’entre nous car nous sommes discriminés de part nos degrés d’handicap », a souligné Richard Rieser, le secrétaire général de ce forum.

« En tant de crise et de pandémie nous sommes les premiers à mourir, vous avez vu que même les vaccins contre le Covid-19 nous étaient donné après les autres, les informations nous sont données par des moyens non adéquats par exemple pour les sourds muets. En Ouganda, des sourds muets ont été emprisonnés accusés de violer les heures de confinements alors qu’ils n’avaient pas su cela », ajoute-t-il avant d’appeler les États à changer de mentalités.

Son collègue Samuel Munana, secrétaire exécutif de l’Union nationale des personnes muettes au Rwanda témoigne que les sourds-muets éprouvent un grand problème quand ils tombent malades car le personnel soignant ne parle pas leur langue des signes.

« Nous devons penser à construire un système de santé plus inclusif. Pour nous qui ne voyons pas, n’entendons pas ou ne parlons pas avec la langue naturelle, c’est un grand problème même si vous semblez passer dessus », s’est adressé Munana à un parterre de plus de 500 délégués des sociétés civiles.

« Certains sont encore cachés chez eux par leurs familles. Pour nous la communication est primordiale, imaginez que nous ne pouvons même pas exprimer nos douleurs au dispensaire car le personnel soignant ne comprend pas notre langue de signes. Et vous savez que le secret médical doit être de mise, et moi qui dois avoir un interprète qui va savoir mes secrets réservés aux docteurs », a-t-il déploré avant de s’interroger « pourquoi ne pas avoir des docteurs qui savent interpréter notre langage ».

Le porte-parole du Forum de la société civile au Rwanda plaide pour ce monde.

« Ces personnes devraient en principe attirer beaucoup d’attention des décideurs plus les autres physiquement normales. Elles rejettent l’appellation de vulnérabilité car c’est une façon pour les dirigeants de ne pas résoudre leur problématique et adapter des politiques inclusives. Toutes les autres sphères doivent plaider pour ces personnes pour qu’elles apportent aussi des contributions au développement des communautés », a interpellé Joseph Nkurunziza Ryarasa.

Ce sommet des organisations de la société civile a été officiellement la présidente de la chambre basse du parlement au Rwanda. L’Honorable Mukabalisa Domitile, espère qu’il s’agit d’un moment crucial pour discuter et proposer des remèdes à tous ces défis.

Elle a insisté sur la formulation des recommandation allant dans le sens d’un monde meilleur non discriminatoire.

Plus d’un millier d’organisations non gouvernementales participent à ce forum à la vielle du sommet des chefs d’États et de gouvernement de 54 pays du Commonwealth qui se tient vendredi de cette semaine.

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00:03:00

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