Communiqué de la direction générale de la Banque Commerciale du Congo
Pour la parfaite information de ses lecteurs, la rédaction d’AFRIK.COM a tenu à faire droit à la demande de Droit de réponse de la Banque Commerciale du Congo, faisant suite à la publication de l’article d’Adrien Seyes sur les dispositions prises par le président congolais Joseph Kabila afin "d’exfiltrer sa fortune".
Kinshasa, le 15/08/2017 Concerne : DÉMENTI OFFICIEL aux propos publiés dans AFRIK.COM du 11/08/2017 sous la plume de M. Adrien Seyes : « Joseph Kabila cherche à exfiltrer sa fortune ».
Extrait de ce texte : « L’opération consiste à exfiltrer, par des voies détournées, des fonds de la RDC vers des institutions financières à l’international avant d’en recycler une partie dans le système financier local, notamment via les banques qu’il contrôle à travers sa famille (BGFI, BCDC, ce qu’il reste de la BIAC, etc.). »
1. L’actionnariat de la BCDC est réparti entre l’Etat congolais (à hauteur de 25,53%), la famille de Monsieur George Arthur FORREST et des investisseurs privés. En ce qui concerne la part de l’Etat, à aucun moment celle-ci n’a été détenue par une personne physique quelle qu’elle soit.
2. Les pratiques dénoncées sans preuve dans cet article sont contraires à la déontologie de la BCDC et aux règles de bonne gouvernance élaborées voici plus de dix années et scrupuleusement respectées sous la supervision tant de l’organe exécutif (le comité de direction) que de l’organe délibérant de la banque (le conseil d’administration). De telles opérations de « recyclage de capitaux, donc de blanchiment d’argent » comme citées dans l’article en question, sont systématiquement détectées par les services de la banque.
Nous rappelons que la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme est une des préoccupations majeures de la politique d’intégrité de la BCDC. La banque a souscrit en 2016 à l’utilisation du module LAB (Lutte Anti-Blanchiment) qui permet entre autres de générer des alertes (red flag) sur des opérations indiquant un risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.
La fonction Compliance vise à obtenir une assurance que la BCDC et son personnel se conforment effectivement aux lois et règlements ainsi qu’aux règles internes et aux normes éthiques en vigueur tant au niveau national qu’international. La fonction Compliance a également pour mission d’entretenir une relation de confiance et de compréhension mutuelle avec les régulateurs et les autorités de contrôle.
Nous réfutons les propos tenus dans Afrik.com d’autant plus qu’ils n’ont pas fait l’objet de la moindre vérification avant publication. Ce que nous écrivons ci-dessus est publié chaque année de manière détaillée dans nos rapports annuels. Il est également de notoriété publique que la BCDC se refuse à toute pratique frauduleuse en matière de transferts de fonds, ce qui fait, par ailleurs, sa réputation auprès des banquiers correspondants dans le monde entier.
La Banque Commerciale Du Congo se réserve le droit de demander réparation par toute voie de droit pour diffamation.
Yves CUYPERS Directeur Général Président du comité de direction de la Banque Commerciale Du Congo
afrik.com