juin
08
2016

Conclave de l’opposition congolaise. Olivier Kamitatu: « Nous avons le devoir de nous rassembler »

Genval (Bruxelles) - « Le rassemblement des principaux leaders de l’opposition autour d’Etienne Tshisekedi, le doyen des opposants, est un grand changement. Ce rassemblement permettra d’élaborer un programme d’actions communes de toutes les forces politiques et sociales en faveur du changement et faire valoir ce qui nous relie tous, à savoir le respect de la Constitution et l’organisation des élections dans les délais prescrits dans cette Constitution ». C’est ce qu’a déclaré ce matin aux micros d’IGL, Olivier Kamitatu, Président de l'Alliance pour le Renbouveau du Congo et un des principaux leaders du G7, venu à Genval, dans la région Bruxelles, pour participer au grand conclave de l’opposition congolaise autour du président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. « Ce rassemblement, c’est le peuple congolais qui nous le demande », a ajouté Kamitatu.

Du 8 au 9 juin, plusieurs plateformes de l’opposition, dont le G7, Dynamique et l’UDPS, ainsi que la société civile congolaise se réunissent pour adopter un agenda politique commun. Mais l'objectif ne semble pas à portée de main. Loin de lò. En effet, le conclave devait officiellement débuté ce matin à 10h00 avec un discours de Tshisekedi, mais selon RFI « suite une rencontre entre l’UDPS et la Dynamique, hier après-midi, il a finalement été convenu que des discussions préparatoires auraient lieu ce mercredi matin », qui devraient par ailleurs se poursuivre jusqu’au terme la première journée. Le conclave débutera « officiellement » demain matin pour se conclure dans l’après-midi.

A n’en pas douter les échanges seront longs et animés. A son arrivée au Château du Lac de Genval, Kamitatu a évoqué les thèmes qui selon lui doivent être à l’ordre du jour : le calendrier électoral, le fichier électoral, les financements des élections, la CENI et son indépendance. On l’aura compris, le G7 veut imposer un agenda centré sur le processus électoral et le respect de la Constitution, rien d’autre. « Il n’est pas question de discuter sur une éventuelle transition », a-t-il insisté, en lançant un message très clair à l’UDPS.

Propos recueillis par Joshua Massarenti pour Infos Grands Lacs, en collaboration avec VITA/Afronline (Italie)

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