« La situation épidémiologique de la COVIDー19 dès la notification des premiers cas en date du 31 mars 2020 jusqu’au 22 juillet 2020  est de 11332 prélèvements ,345 cas confirmés, 270 cas guéris, 74 malades et un décès » a annoncé  le ministère de la santé.

Dès lors, l’Olucome demande au président de la République de prendre des mesures « drastiques » contre cette pandémie. « Des mesures comme la distanciation entre les personnes, l’arrêt de la tenue des assemblées, le port  obligatoire des masques, l’abandon des accolades et des baisers pour se saluer», insiste Gabriel Rufyiri dans une correspondance adressée au président Ndayishimiye.

D’après M. Rufyiri, depuis l’apparition de cette pandémie, les économies des pays ont reculé et le nombre des sans-emploi augmente exponentiellement. «Quand un pays ne combat pas correctement cette pandémie, il est mis sur la liste rouge, ses citoyens ne peuvent pas voyager  dans d’autres pays » a souligné l’activiste de la société civile.

« Trois mois pour en finir avec la pandémie »

M. Rufyiri demande avec insistance au président de la République de prendre ces mesures « drastiques » pour une lutte efficace contre la pandémie.

« Si les citoyens ne sont pas en bonne santé et libres de mouvement, il nous sera difficile d’atteindre le développement », reconnaît le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et du Développement communautaire, Gervais Ndirakobuca.

Il demande aux Burundais d’orienter leurs discussions sur le coronavirus, au travail comme en familles.  Vendredi 17 juillet, dans une séance de prise de  contact avec les cadres de son ministère, le ministre Ndirakobuca a indiqué que l’administration va bientôt animer des réunions de sensibilisation sur la prévention du covid-19. « Que  nous fassions alors cet objectifs  le nôtre  pour que comme l’a annoncé son excellence le président de la République, nous  puissions éradiquer le coronavirus dans ces trois mois », a demandé le ministre de l’Intérieur.

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