Le chef de l’état Burundais, S.E Evariste Ndayishimiye a accordé une audience à l’ambassadeur du Japon au Burundi Mr Masahiro Imai, au palais Ntare Rushatsi à Bujumbura, ce jeudi matin 18 août 2022.

Selon des sources à Ntare House, le numéro un burundais a salué, au cours de leur entretien, les bonnes relations qui existent entre les deux pays.
“Le Japon appuie le Burundi dans différents domaines socio-économiques et nous nous en réjouissons”, a fait savoir le Chef de l’Etat S.E Evariste Ndayishimiye. Il a aussi informé son invité des projets prioritaires en cours d’exécution au Burundi notamment la réhabilitation des routes, le projet d’adduction d’eau potable dans tout le pays ainsi que la construction d’un centre d’enseignement professionnel à Karusi.
“Nous voulons former de vrais techniciens afin de promouvoir la création d’emplois”, a-t-il indiqué précisant que le soutien du Japon dans la réalisation de ces projets serait le bienvenu.

Prenant la parole à son tour, l’Ambassadeur du Japon au Burundi a annoncé que son gouvernement compte octroyer au gouvernement du Burundi un don de riz d’une valeur de 4,5 Milliards de FBU.
Le diplomate Japonais a aussi souligné que son pays est en train d’étudier la possibilité de financer aussi le projet d’éclairage de la ville de Gitega”.
L’Ambassadeur MASAHIRO Imai a par ailleurs fait savoir que son gouvernement entend multiplier ses appuis au Burundi dans le domaine agricole par la construction d’un hangar de stockage des aliments, initier un projet d’irrigation des terres cultivables, ériger une usine de polissage du riz et relancer le projet de construction du barrage de Kajeke . Il a souligné qu’il compte sur une étroite collaboration des autorités Burundaises afin que ces projets soient menés à bon port.

Rappelons aussi que ce 17 août 2022, l’Ambassadeur IMAI et le Ministre Burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement Mr Albert SHINGIRO ont signé un contrat de subvention d’un montant de 2.2 millions de dollar américain pour l’Aide Alimentaire.
Térence Jolis Masunzu