fév
09
2018

Début de l’enrôlement des électeurs

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Le Premier Vice-Président de la République, Gaston Sindimwo

L’enrôlement des électeurs a commencé à travers le pays ce jeudi 08 février. Elle durera jusqu’au 17 février courant. Les problèmes logistiques ont entrainé des retards à cette première journée d’enrôlement. Dans certaines provinces de l’intérieur du pays, les gens se rendaient aux bureaux d’enregistrement à compte-goutte.

Il est 10h10. Nous sommes au centre d’inscription d’électeurs du CFPP Nyakabiga dans la commune urbaine de Mukaza. « Il n’y a aucun agent recenseur », a-t-on constaté. Pourtant la sentinelle nous dit qu’il y a beaucoup d’habitants de cette zone qui sont venus pour se faire inscrire mais qui n’ont trouvé personne pour les accueillir. « Ils ont fait demi-tour », nous a-t-il raconté.

Une situation similaire est aussi signalée dans d’autres centres d’inscription de la commune Mukaza notamment à Rohero, Buyenzi et à Kiriri. C’est vers 10h45 que les premiers habitants de la zone Nyakabiga se sont faits inscrire au centre situé au Lycée Municipal Nyakabiga.

ThérenceBizimana, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante en mairie de Bujumbura admet qu’il y a eu des retards dans toutes les circonscriptions de la maire de Bujumbura. « Il a fallu qu’on mette à la disposition de tous les agents recenseurs le matériel nécessaire et ça a pris du temps », a-t-il dit à la Radio Isanganiro. Il a assuré que ce travail commencera désormais à temps, c’est-à-dire de 8h à 17h.

Le Premier Vice-Président de la République s’est fait enrôlé dans la zone Nyakabiga. S’exprimant après son enrôlement, Gaston Sindimwo a indiqué qu’il venait de se procurer un ticket qui lui permettra comme à tous les citoyens de participer à la prochaine compétition électorale.

Quid de la situation à l’intérieur du pays

Au centre du pays, l’enrôlement des électeurs qui a débuté ce jeudi a connu une faible affluence à Gitega. « Seuls quelques enseignants avaient déjà répondu à l’invitation ». Certains lieux d’enrôlements se trouvant devant les écoles de cette province. Ceux qui ont pu s’exprimer nous ont indiqué qu’avant de se faire enrôler, ils devaient d’abord aller travailler.

Néanmoins, ils déplorent que la sensibilisation n’a pas était comme avant. « On est habitué à entendre ce genre de communiqué dans les églises mais cela n’a pas été le cas pour cet enrôlement ».

A la Commission provinciale indépendante Gitega ils disent que la sensibilisation est faite par l’administration et qu’ils n’ont pas de doute qu’elle s’est bien déroulée.

Au nord du pays, à Muyinga, cette opération a débuté timidement sur différents centres d’inscription de cette province. « Les débuts sont toujours difficiles » a lâché un des agents recenseurs, en feuilletant son registre d’enregistrement.

Les citoyens rencontrés ont avoué de ne pas avoir eu beaucoup d’informations sur ce processus. De son cote, la CEPI dévoile compter sur les sensibilisations que doivent faire les autorités administratives.

Dans la ville de Rumonge, au LyceeRukinga et à l’EcofoRukinga moins de dix personnes s’étaient déjà fait inscrire à 10h10 de ce Jeudi. Certains disent n’avoir pas pris connaissance de ce rendez-vous, alors que d’autres estiment qu’il y a encore du temps pour se faire enrôler.

http://www.isanganiro.org

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